🚨 Octobre 2025 : Un mois mouvementé pour les géants américains du cloud
🚨 Octobre 2025 : Un mois mouvementé pour les géants américains du cloud
Octobre 2025Entre interruptions massives et pannes en cascade, les plateformes AWS et Azure ont connu un mois d’octobre particulièrement chaotique. Ces incidents remettent en lumière la dépendance mondiale au cloud et les défis de résilience auxquels sont confrontés les SI modernes.
☁️ AWS : Une panne majeure aux répercussions mondiales
🔍 Rappel des faits
Le 20 octobre 2025, plusieurs services parmi les plus utilisés au monde — Snapchat, PlayStation Network, Fortnite ou encore certains services critiques d’AWS — ont été brutalement interrompus.
👉 Leur point commun : une infrastructure reposant sur AWS.
🛠️ Causes de l’incident
L’origine du problème se situe dans la région US East 1 (Virginie du Nord) :
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Le service DynamoDB 📚 (base NoSQL stratégique) a cessé de répondre.
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En cause : la suppression accidentelle de son enregistrement DNS principal, rendant le service inaccessible.
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Résultat : un effet domino touchant plusieurs services majeurs de l’écosystème AWS, dont
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NLB,
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Lambda,
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ECS,
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EKS,
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Redshift.
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Une cascade d’erreurs qui a plongé une partie de l’infrastructure mondiale dans le noir.
🎯 Impacts sur les utilisateurs
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Certains clients AWS ont perdu tout accès à DynamoDB et aux services dépendants.
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Chez eSNCF, aucune interruption n’a été constatée 👍, toutes les ressources étant hébergées dans la région Paris, non affectée.
📝 À noter : la région US East 1 est connue pour être la première à recevoir les nouvelles mises à jour AWS, ce qui en fait une zone moins recommandée pour les workloads critiques en production.
🔵 Azure : Double incident sur un service global
🔍 Rappel des faits
Les 9 et 29 octobre, plusieurs services Azure — dont le portail Azure lui-même — sont tombés en panne.
Cet outil est pourtant essentiel pour gérer les ressources cloud au quotidien.
🛠️ Causes de la panne
Le coupable : Azure Front Door (AFD) 🌐, le service de gestion de trafic web mondial.
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Une mauvaise configuration déployée accidentellement a empêché les nœuds AFD de se charger.
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Étant un service global, la panne s’est propagée automatiquement à l’ensemble des régions.
🎯 Impacts sur les utilisateurs
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Pour eSNCF : impact métier limité, car les services exposés via AFD sont peu nombreux.
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Pour les équipes d’exploitation 🧑💻 : un blocage complet, le portail Azure étant inaccessible, rendant impossible toute opération technique.
📝 Les services globaux compliquent la mise en place de stratégies de redondance multi-région, mais ne la rendent pas impossible.
🏛️ Responsabilité & souveraineté : des questions qui s’imposent
Ces incidents rappellent une réalité incontournable :
🔸 Oui, les fournisseurs de cloud portent une grande part de responsabilité
Avec une empreinte mondiale, la moindre erreur peut impacter des millions d’utilisateurs, d’entreprises, d’administrations et de services publics.
🔸 Mais la responsabilité est partagée
Le cloud fonctionne sur un modèle de responsabilité partagée :
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Le fournisseur garantit l’infrastructure.
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Le client est responsable de la résilience de son architecture :
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redondance multi-régions,
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exigences métier et cybersécurité,
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mécanismes de reprise d’activité,
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anticipations de scénarios de panne parfois difficiles à prévoir.
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Ces événements soulignent également le besoin croissant de souveraineté technologique 🇪🇺, un sujet de plus en plus sensible en Europe.
🚀 Conclusion
Octobre 2025 restera comme un rappel brutal : même les géants du cloud peuvent vaciller.
Pour les entreprises, il devient indispensable de :
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concevoir des architectures résilientes,
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anticiper les sinistres,
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choisir intelligemment les régions,
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réduire les points de défaillance uniques,
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et s’interroger sur la dépendance aux fournisseurs américains.
La résilience n’est plus un luxe : c’est un pilier stratégique.



